Hong Kong / 1992 / 130 min / DCP / VOSTF / Polar apocalyptique
Interdit – 12 ans
Film programmé du 26 novembre au 9 décembre 2025 (Cinéma Le Studio, Le Havre)
Tarif : 7 euros ; tr : 6 euros ; étudiants université Le Havre Normandie et campus Sciences Po Le Havre : 3 euros ; adhérents (bien avisés) de Cannibale Peluche : 2 euros
Hong Kong 1997. Les Britanniques vont rendre dans quelques mois à la Chine populaire une ville corrompue par le crime. Alors que les policiers ont baissé les bras, un groupe d’inspecteurs, mené par Yuen, surnommé Tequila, décide de mettre fin à la suprématie des gangs. » L’autre force du cinéma de John Woo est d’avoir su concilier un amour du film de genre inébranlable et un discours extrêmement subversif sur la situation de Hong-Kong, ce qui dans le contexte de la colonie anglaise est foncièrement courageux. (…) À toute épreuve, outre les scènes d’action les plus hallucinantes jamais tournées (en particulier le fameux plan-séquence final) est un véritable film d’adieu de John Woo à la colonie britannique. Adieu aux maisons de thé, au cinéma de Chang Cheh et surtout adieu aux héros, qui sont déjà des fantômes en devenir, des spectres conscients de la futilité de leur mission. « Julien Carbon – Le Cinéphage no 12, mai-juin 1993
PAUL
Séance proposée par Cannibale Peluche dans le cadre du Mois du film documentaire
Jeudi 27 novembre à 20 h 30 – Le Hangar Zéro – 37, quai de la Saône, Le Havre
Entrée libre
PAUL de Denis Côté (Coop Vidéo Montréal, Canada, 2025, 1 h 27) – Public averti
Sujet à la dépression et à l’anxiété sociale, Paul mène une vie routinière et solitaire à la maison. Grand fan de l’univers d’Alice au pays des merveilles, il réfléchit constamment à comment rendre son monde plus lumineux et candide. L’une de ces solutions a été de trouver une sécurité et un refuge dans la servitude de femmes autoritaires qui l’accueillent pour exécuter des tâches ménagères. Loin d’un quotidien qui peut vite lui paraître anxiogène, Paul devient le soumis Cleaning Simp Paul. Fortement absorbé par son profil Instagram, Paul s’exile dans une aventure virtuelle fantaisiste et thérapeutique qu’il a surnommée Cleaning to Save My Life. Un reelInstagram à la fois, Paul n’abandonne jamais son combat de trouver une paix intérieure tout en rendant heureuses ses dommes préférées.
À l’aide d’une caméra observatrice et sans jugement, Paul présente un individu atypique et attachant qui témoigne à sa façon de notre quête parfois insolite vers le bien-être.
Cinéma Les Arts / 2, rue des Verdiers – Montivilliers : www.les-arts-cinema.com /Tarif unique : 5,90 € / Interdit – 12 ans
VENDREDI 31 OCTOBRE 2025 // 20 H 30
Un film de Wes Craven
États-Unis / 1989 / 109 min / DCP / VOSTFR / Horreur / Version restaurée 4K
Horace Pinker, criminel particulièrement sanguinaire, est enfin retrouvé par la police, grâce aux rêves prémonitoires d’un jeune garçon. Condamné à la chaise électrique, Pinker attend sans angoisse l’exécution de sa peine. En effet, il sait pouvoir résister à une charge de 200 000 volts…
« Détournant un stéréotype de teen movies (le beau gosse sportif) jusqu’à en faire un personnage tragique, pour finalement le plonger dans un monde de cartoon, écho aux poursuites entre Bip Bip et Coyote, Craven multiplie les effets de décalage, du grotesque à la dramaturgie, car c’est ainsi que sont considérés les meurtres au sein des journaux télévisés : du pure entertainement et rien de plus. Le petit écran pour Craven est une incarnation contemporaine des rouages de l’inconscient, de la pulsion de mort au refoulé de l’individu, ce que suggérait déjà Cronenberg en écrivant Vidéodrome. »
États-Unis / 1989 / 109 min / DCP / VOSTFR / Horreur / Réalisation : Wes Craven / Production : Marianne Maddalena, Barin Kumar / Coproduction : Peter Foster, Robert Engelman / Scénario : Wes Craven / Photographie : Jacques Haitkin / Décors : Cynthia Kay Charette / Direction artistique : Randy Moore / Montage : Andy Blumenthal / Musique originale : William Goldstein
Chansons : The Dudes of Wrath (Shocker) ; Iggy Pop (Love Transfusion) ; Dead On (Different Breed) ; Saraya (Timeless Love) ; Dangerous Toys (Demon Bell – The Ballad Of Horace Pinker) ; Megadeth (No More Mr. Nice Guy) ; Bonfire (Sword & Stone)
Avec : Michael Murphy (le lieutenant Don Parker), Peter Berg (Jonathan Parker), Cami Cooper (Alison), Mitch Pileggi (Horace Pinker), John Tesh (le présentateur du JT), Heather Langenkamp (la victime), Jessica Craven (la femme au comptoir), Richard Brooks (Rhino), Sam Scarber (Cooper), Theodore Raimi (Pac Man)…
Date de sortie initiale : 31 janvier 1990
Date de reprise 20 août 2025
Distribution : Splendor Films
CHIME + CLOUD
Double programme « Kiyoshi Kurosawa » proposé par Havre de Cinéma, dans le cadre des Inédits, et Cannibale Peluche
MARDI 23 SEPTEMBRE 2025 // 20 HEURES
Cinéma Les Arts – 2, rue des Verdiers – Montivilliers
« Du haut de ses quarante-cinq minutes, Chime s’inscrit dans la continuité du travail de Kurosawa de la fin des années 1990/début des années 2000, en particulier Kairo. Mais alors que ce dernier film cherchait dans la réalité de son époque (la large démocratisation d’internet) le déclencheur possible de la fin du monde, Chimereste à cet égard beaucoup plus énigmatique. De quoi ce carillon est-il le nom ? S’agit-il d’une sorte de mal-être urbain se diffusant dans le Japon des années 2020 ? Ou de la frustration d’un homme hanté par les opportunités manquées ? Toutes les interprétations sont possibles et les séquences, loin de se cantonner à proposer une allégorie, nourrissent une série d’expérimentations formelles pour figurer le surgissement inattendu du mal. »
Avec : Masaki Suda, Kotone Furukawa, Daiken Okudaira
Sortie salles : 4 juin 2025
Ryosuke plaque tout pour vivre de la revente en ligne. Mais bientôt, certains clients menaçants resserrent l’étau autour de lui sans qu’il en comprenne les raisons. Son rêve d’indépendance vole en éclats. Dans un Japon hyperconnecté, fuir est impossible. Surtout quand on ignore les règles du jeu.
« L’étrangeté s’installe, grandit à chaque scène, le spectateur en venant même à questionner ses sens – a-t-on vraiment vu cette présence fantomatique dans le bus ? Lorsque Ryosuke plaque Tokyo pour s’installer à la campagne et être revendeur à plein temps, la spirale s’accélère : des clients mécontents s’allient contre lui et tentent de le retrouver… Ainsi, ce qui avait débuté comme un procès à charge du matérialisme, d’un monde du travail abrutissant où les jeunes peinent à trouver leur place et plus largement du capitalisme comme addiction aliénante à la réussite, tourne au cauchemar. »
Belgique – Luxembourg – Italie – France / 2025 / 87 min / Thriller
Suite à la disparition soudaine de sa voisine de chambre, un ancien agent secret, reclus dans un palace de la Côte d’Azur, s’imagine que ses ennemis jurés refont surface. Surtout la redoutable Serpentik, qu’il n’a jamais réussi à démasquer. Oscillant entre présent et passé, il remonte le film de sa vie, au risque de découvrir qu’il n’y tenait pas forcément le meilleur rôle. Et que les diamants sont loin d’être éternels…
« Reflet dans un diamant mort est le quatrième film du duo Hélène Cattet – Bruno Forzani, explorateurs fétichistes des formes les plus excitantes de l’âge d’or du cinéma populaire des années 60 et 70. Après le giallo (dans Amer et L’Étrange couleur des larmes de ton corps) et le polar revu à la sauce spaghetti (“Laissez bronzer les cadavres”), ils sondent ici la mémoire des films d’espionnage sixties, de James Bond et ses copies européennes au Danger : Diabolik ! de Mario Bava. Prenant la forme d’un kaléidoscope, nourri de références à l’Op Art, le film questionne les principes d’hypnose et d’illusion inhérents au cinéma. […] À la fois amoureux et critique, expérimental et ironique (en gros, c’est comme si Satoshi Kon avait réalisé un OSS 117), le film vibre d’une extraordinaire pulsion de vie cinéphile. Les formes passées ne sont pas mortes : si on les regarde sous un nouvel angle, elles peuvent être rediscutées, revivifiées, ressuscitées, et rebondir ainsi à l’infini. »
Belgique – Luxembourg – Italie – France / 2025 / 87 min / Thriller
Réalisation : Hélène Cattet et Bruno Forzani / Production : Kozak Films : Coproduction : Les Films fauves / Dandy Projects / Tobina Films / Savage Film / Be Continued / Scénario : Hélène Cattet et Bruno Forzani / Photographie : Manuel Dacosse / Décors : Laurie Colson / Montage : Bernard Beets
LES CONSPIRATEURS DU PLAISIR
Projection unique présentée par Cannibale Peluche
DIMANCHE 25 MAI 2025 // 18 H – Le Bistrot – 116, avenue René Coty – Le Havre
Entrée libre !
𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐏𝐈𝐑𝐀𝐓𝐄𝐔𝐑𝐒 𝐃𝐔 𝐏𝐋𝐀𝐈𝐒𝐈𝐑
[𝚂𝚙𝚒𝚔𝚕𝚎𝚗𝚌𝚒 𝚜𝚕𝚊𝚜𝚝𝚒]
Un film de Jan Švankmajer
République tchèque – Suisse – Royaume-Uni / 1996 / 75 min / Film sans paroles / Comédie surréaliste
Dans un univers grotesque et sombre où la « perversion sexuelle » des protagonistes cache la solitude désespérée de l’homme moderne, six personnages satisfont leurs désirs fétichistes et sadomasochistes après une série de préparatifs bizarres et compliqués. Cuillers, couvercles, rouleaux et planches sont les outils d’une alchimie, et notre corps le creuset d’une grande œuvre sensorielle.
Une comédie noire à propos de gens gouvernés par le seul principe de plaisir. Autrement dit, un film sur la liberté !
« J’ai emprunté le thème à Freud, qui disait qu’en chacun de nous existe un conflit entre le principe de plaisir (anti-social, anticonformiste, et qui nous conduit à suivre librement notre désir, faisant fi des scrupules sociaux) et le principe de réalité (qui est la répression moralisatrice, restrictive et écrasante amenée par la société, l’éducation et l’école). »
Jan Švankmajer
« Quand le cabinet de curiosités de Švankmajer ouvre ses portes, impossible d’en sortir. Le jugement en moins, l’auteur parle de notre plaisir à tous, bien sacré, bien secret et bien à nous, auquel on goûte les fenêtres fermées. On y aperçoit aussi par le trou de la serrure une manière de scruter la gueule de bois de la révolution de velours : se faire du bien pour oublier, se faire du bien pour exister, se retrouver et se perdre. Voilà sans aucun doute le cours de fétichisme (mais aussi de masturbation) le plus cintré et le plus passionnant de l’histoire du cinéma. »
République tchèque – Suisse – Royaume-Uni / 1996 / 89 min / VOSTF / Comédie surréaliste
Réalisation : Jan Švankmajer / Production : Jaromír Kallista, Keith Griffiths, Pierre Assouline / Scénario : Jan Švankmajer / Photographie : Miloslav Spála / Direction artistique : Jan Švankmajer, Eva Svankmajerová / Montage : Marie Zemanová
Animation : Bedrich Glaser, Martin Kublák / Musique : Bambikina (Esther Méndez)
Avec : Petr Meissel (M. Pivoine), Gabriela Wilhelmová (Mme Loubalova), Barbora Hrzánová (la postière), Anna Wetlinská (Mme Mrs. Beltinska), Jirí Lábus (le marchand de journaux), Pavel Nový (Mr. Beltinski)…
Édition : La Traverse, Les Éditions de l’Œil
ACCIDENT DOMESTIQUE
Séance unique en avant-première, présentée par Cannibale Peluche
MARDI 6 MAI 2025 // 20 H 30
Cinéma Les Arts / 2, rue des Verdiers – Montivilliers
María et Jesús, jeunes parents mais déjà un peu vieux couple, décident d’acheter une table basse. Jusqu’ici rien d’anormal. Pourtant, lors de la périlleuse phase de montage de la table, une simple vis manquante transformera bientôt leur existence en un véritable enfer.
« À partir d’une première situation simple et absurde, la dispute d’un couple autour de l’achat d’une table basse, puis d’une deuxième, une vis manquante, Caye Casas livre une comédie noire aux accents gore. Il réussit un huis clos où s’entremêlent tension, gêne et douleur, titillant constamment un rire nerveux tout en refusant les facilités (usage intelligent du hors-champ, relances narratives “éprouvantes”). The Coffee Table [Accident domestique] se rapproche à plus d’un titre du cinéma de son compatriote Álex de la Iglesia (dans la veine du Crime farpait), ce qui n’est pas un mince compliment. Il n’a pas peur de se confronter frontalement à des angoisses contemporaines qui trouvent un écho particulier dans société espagnole […] à travers un langage accessible et rentre-dedans. Sciemment provocateur, il agit moins par inconséquence ou immaturité, que par volonté de créer dialogue et débat. »
Espagne / 2022 / 89 min / VOSTF / Comédie (très) noire / Réalisation : Caye Casas / Production : Norbert Llaràs Carles, Maria José Serra /Scénario : Cristina Borobia, Caye Casas / Photographie : Alberto Morago Muñoz / Décors : Cristina Borobia, Caye Casas / Montage : Caye Casas / Musique : Bambikina (Esther Méndez)
Avec : David Pareja (Jesús), Estefanía de los Santos (María), Josep María Riera (Carlos), Claudia Riera (Cristina), Eduardo Antuña (le vendeur), Gala Flores (la jeune voisine), Cristina Dilla (la vieille voisine)…
Distribution : ESC Films
LA VENGEANCE DE LA SIRÈNE
Séance unique présentée par Cannibale Peluche
JEUDI 17 AVRIL 2025 // 20 H 30
Cinéma Le Studio – 3, rue du Général Sarrail – Le Havre
Un film de Toshiharu Ikeda – Japon / 1984 / 110 min / VOSTF / Thriller
Nouvelle restauration 2K / Inédit en France
La douce et mystique Migiwa Saeki et son grand buveur de mari, Keisuke, travaillent en couple comme pêcheurs dans un petit village de bord de mer. S’opposant avec virulence à un projet immobilier des plus inquiétants et nuisibles, le bouillonnant Keisuke se fera bientôt assassiner pour son insoumission. Laissée pour morte par les tueurs, Migiwa trouve alors refuge parmi les prostituées de l’île de Wakatano, avant d’entamer une terrible vengeance…
« Entre contemplation sous-marine, bercée par la musique de Toshiyuki Honda dont le thème a été pensé comme un requiem jazz pour le personnage de Migiwa, et l’énergie dévastatrice de la colère de son héroïne, en phase avec celle de son réalisateur, le film, n’accusant pas ses quarante ans, constitue un impressionnant et très actuel soulèvement de la mer. Charge enragée contre la nucléarisation du Japon, incroyable attentat contre les forces écocides, “La Vengeance de la sirène” est un film précieux, délicat et extrême à la fois, au croisement du mystique, de l’exploitation, du pinku, du gore, du social, du lyrique… C’est en cela qu’il se positionne au cœur du cinéma d’Ikeda, et que les nombreux miroitements qui le parcourent éclairent toute sa filmographie. »
Avec : Mari Shirato (Migiwa Saeki), Jun Etō (Saeki Keisuke), Kentarō Shimizu (Shōhei Miyamoto), Seiji Miyaguchi (Tatsuo), Junko Miyashita (Natsuko), Yoshirō Aoki (Terumasa Miyamoto), Takashi Kanda (Hanaoka, l’avocat)…
Distribution : Carlotta Films
KILL
Séance présentée par Cannibale Peluche, en partenariat avec Les Ancres Noires
DIMANCHE 16 MARS 2025 // 18H00
LIEU : Le Bistrot
116, avenue René Coty – Le Havre
Tarif : ENTRÉE LIBRE !
Un film de Romain Gary
République fédérale d’Allemagne – France – Espagne – Italie / 1971 / 107 min / VF / Policier
Années 1970, au Pakistan – Kidnappée, Emily Hamilton, femme d’un fonctionnaire d’Interpol, est délivrée par Brad Killian, un justicier solitaire. Ce dernier cherche à exterminer les membres d’un important trafic de drogue et de traite des blanches, ignorant qu’un certain Alan Hamilton fait partie de l’organisation. Emily, quant à elle, sera confrontée à la violence et à la corruption et devra faire face à la vérité concernant son mari.
« Alors que Jules Dassin adapte La Promesse de l’aube, Romain Gary décide de réitérer l’expérience au cinéma avec Kill, également connu sous le titre Police Magnum et même Kill! Kill! Kill! Kill! aux États-Unis. Il confie une fois de plus le rôle principal à sa compagne, Jean Seberg, et la plonge dans une histoire d’espionnage se déroulant au Pakistan. Tous les ingrédients du genre sont réunis : un pays exotique, des faux-semblants, des trahisons, des agents troubles, un aventurier chaud comme la b(r)aise, des poursuites (réglées et exécutées ici par Rémy Julienne), des fusillades, des suspects potentiels… On sent que le réalisateur se fait plaisir en enchaînant volontairement les clichés et Kill peut se voir comme un roman pulp en live action. Si l’on fait fi de certains effets kitsch, pour ne pas dire psychédéliques propres à son époque, Kill est une savoureuse découverte pour les cinéphiles. »
France – Espagne – Italie – République fédérale d’Allemagne / 1971 / 107 min / VF / Policier
Réalisation : Romain Gary
Production : Ilya Salkind, Dieter Geissler, Almos Mezo, Daniel Carillo
Scénario : Romain Gary
Photographie : Edmond Richard
Décors : Enrique Alarcón
Cascades : Rémy Julienne
Montage : Roger Dwyre
Musique : Jacques Chaumont, Berto Pisano
Avec : Stephen Boyd (Brad Killian), Jean Seberg (Emily Hamilton), James Mason (Alan Hamilton), Curd Jürgens (Grueningen), Daniel Emilfork (Mejid), Mauro Parenti (Cremona), José María Caffarel (Algate), Memphis Slim (lui-même), Henri Garcin (l’avocat), Víctor Israel (Baron), Aldo Sambrell (Carcopino)…
République fédérale d’Allemagne – France / 1979 / 107 min / DCP / VF / Fantastique
Au xixe siècle, Jonathan Harker se rend en Transylvanie pour vendre un manoir au comte Dracula. Sur la route, les villageois lui conseillent de rebrousser chemin mais le jeune homme refuse. Au moment de la signature, Dracula aperçoit un portrait de la fiancée de Harker, identique en tous points à sa défunte épouse. Jonathan est fait prisonnier et le comte se rend à Londres pour retrouver la jeune femme.
« Le Nosferatu d’Herzog est donc là, œuvre unique, étonnante, d’une beauté picturale qui éblouit et serre la gorge. Des couleurs qu’on dirait surréelles font frémir les images d’une sorte de délire intérieur. Rien à voir avec le fantastique traditionnel. C’est l’apparition magique, dans notre monde aux frontières rationnelles, d’un autre monde qui n’en connaît pas et où le vampire humanisé, pathétique, souffrant de ne pouvoir jamais mourir et implorant l’amour d’une femme (Klaus Kinski dépasse ici en fascinante étrangeté ses grandes créations précédentes) n’est plus seulement l’esprit du mal, mais l’ange d’une béatitude morbide. »
Jacques Siclier, Le Monde, 19 janvier 1979
𝐍𝐎𝐒𝐅𝐄𝐑𝐀𝐓𝐔, 𝐅𝐀𝐍𝐓Ô𝐌𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐍𝐔𝐈𝐓
[𝙽𝙾𝚂𝙵𝙴𝚁𝙰𝚃𝚄 – 𝙿𝙷𝙰𝙽𝚃𝙾𝙼 𝙳𝙴𝚁 𝙽𝙰𝙲𝙷𝚃]
République fédérale d’Allemagne – France / 1979 / 107 min / DCP / VF / Fantastique
Réalisation : Werner Herzog
Production : Werner Herzog Filmproduktion (München), Gaumont
Scénario : Werner Herzog, d’après le roman Dracula de Bram Stoker et le film Nosferatu, le vampire de Friedrich Wilhelm Murnau
Photographie : Jörg Schmidt-Reitwein
Décors : Henning von Gierke
Montage : Beate Mainka-Jellinghaus
Musique : Popol Vuh, Florian Fricke, Richard Wagner, Charles Gounod, Vokal Ansambl Gordela
Avec : Klaus Kinski (le comte Dracula), Isabelle Adjani (Lucy Harker), Bruno Ganz (Jonathan Harker), Jacques Dufilho (le capitaine), Roland Topor (Renfield), Walter Ladengast (le docteur Van Hesling), Martje Grohmann (Mina)…
Distribution : Gaumont
LA FILLE QUI EN SAVAIT TROP
Séance présentée par Cannibale Peluche, en partenariat avec Les Ancres Noires
JEUDI 23 JANVIER 2025 // 20 H 30
Cinéma Le Studio / 3, rue du Général Sarrail – Le Havre
Jeune Américaine en vacances à Rome, Nora Davis assiste impuissante à un meurtre. Personne ne croyant son témoignage, elle se met à accumuler les indices afin de prouver sa bonne foi. Petit à petit, ce jeu de piste la met sur la voie de la prochaine victime : elle-même…
« Si Bava s’éloigne du fantastique c’est pour mieux modeler, presque malgré lui, un genre à part entière qui fera les grandes heures du cinéma horrifique italien : le giallo. Les fondations stylistiques et thématiques sont ainsi posées dans La ragazza che sapeva Troppo et ce, dès l’un des premiers plans qui voient Nora plongée dans un roman de gare, source d’inspiration littéraire à tout ce courant initié ici. Certains personnages reprochent d’ailleurs à la jeune femme la lecture de ces polars, jugée dangereuse. Œuvre charnière dans la carrière de son auteur et dans l’histoire de l’épouvante transalpine, création d’un véritable langage cinématographique, de procédés narratifs, le long-métrage inaugure un rapport trompeur aux images. »
Production : Massimo De Rita / Scénario : Ennio De Concini, Sergio Corbucci, Eliana de Sabata, Mino Guerrini, Francesco Prosperi, Mario Bava / Photographie : Mario Bava : Direction artistique : Giorgio Giovannini / Montage : Mario Serandrei / Musique : Roberto Nicolosi / Avec : Letícia Román (Nora Davis), John Saxon (Dr Marcello Bassi), Valentina Cortese (Laura Craven-Torrani), Titti Tomaino (l’inspecteur), Luigi Bonos (Albergo Stelletta), Milo Quesada (De Vico), Walter Williams (Dr. Alessi)… / Distribution : Sidonis et Tamasa Distribution
Un film de Bill PLYMPTON – États-Unis / 2001 – 83 min / DCP / VOSTFR / Animation / Comédie satirique
Une nouvelle histoire délirante signée Bill Plympton, empreinte comme à son habitude de sexe, de violence, de folie surréaliste et de beaucoup d’humour. L’astronaute Earl Jensen s’envole pour une mission dans l’espace dirigée par le Dr Frubar, laissant derrière lui sa petite fille de cinq ans, Josie. Le lancement est un succès, mais le Dr Frubar fait croire à un incident et abandonne Earl dans l’espace. Vingt ans après, Josie, qui travaille dans un observatoire et espère toujours retrouver une trace de son père perdu dans l’espace, découvre un astéroïde sur le point de s’écraser sur la Terre. Le miracle survient : c’est la capsule de son père. Peu après, atterrit un énorme vaisseau d’où sortent cinq mutants de l’espace qui vont aider Earl à se venger.
États-Unis / 2001 / 83 min / DCP – Version restaurée / 1,66 :1 / VOSTFR / Animation / Comédie satirique
Réalisation : Bill Plympton – Production : Bill Plympton, John Holderried – Scénario : Bill Plympton – Animation : Bill Plympton – Photographie : John Donnelly – Montage : Anthony Arcidi – Musique : Hank Bones, Maureen McElheron – Distribution : ED Distribution
Avec (voix) : Dan McComas (Earl Jensen), Francine Lobis (Josie), George Casden (Dr. Frubar / le Président), Matthew Brown (Darby / Tomkins), jay cavanaugh (Boris), Amy Allison (la secrétaire), Christopher Schukai (le garde), Kevin Kolack (le prêtre), Vera Beren (la reporter)…
GET OUT
Séance unique présentée par Cannibale Peluche – Projection unique présentée par Cannibale Peluche
MARDI 24 OCTOBRE // 19 H 30 – En partenariat avec le service culturel de l’université Le Havre Normandie
Maison de l’étudiant (50, rue Jean-Jacques Rousseau) – Université Le Havre Normandie
Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
Un film de Jordan PEELE – États-Unis / 2017 / 104 min / VOSTFR / Satire horrifique
Chris est invité chez les parents de Rose, sa copine, pour le week-end. Une occasion parfaite pour rencontrer la belle famille ! Chris comprend très vite que l’ambiance ne sera pas au rendez-vous. Le comportement étrange de la famille est clairement lié au fait qu’il est noir et qu’elle est blanche. Cependant, il découvre que la vérité est bien plus dérangeante.
HOUSE
Séance présentée par Cannibale Peluche MARDI 31 OCTOBRE 2023 // 20 H 30
Japon / 1977 / 88 min / DCP / VOSTFR / Fantasmagorie
Une lycéenne rend visite à sa tante malade en compagnie de six amies. Isolées dans une grande demeure perdue au milieu de nulle part, les jeunes filles assistent à d’inquiétants événements surnaturels une fois la nuit tombée.
Avec : Yōko Minamida (la tante), Ai Matsubara (Binocle), Kimiko Ikegami (Belle), Eriko Tanaka (Melodie), Miki Jinbo (Kung-Fu), Mieko Satō (Mac), Kumiko Ōba (Fanta), Masayo Miyako (Sweet), Shiro (le chat)
Film précédé du court métrage : ÉCORCHÉE France / 2022 / 15 mn / DCP / Animation Réalisation : Joachim HÉRISSÉ
« Dans une vieille bâtisse perdue au milieu des marécages vivent deux étranges femmes, siamoises par une jambe. La nuit, l’Écorchée fait de terrifiants cauchemars où elle voit les chairs de sa sœur recouvrir son propre corps. »
En présence de Laure GOASGUEN, responsable distribution festivals ‒ Miyu Distribution.
Un film de David GREGORY
Séance unique proposée par Cannibale Peluche dans le cadre de la 24e édition du Mois du film documentaire.
États-Unis / 2019 / 100 min / VOSTFR / Documentaire
« Un réalisateur de films d’horreur retrouvé enseveli sous une dalle de béton. » Lorsqu’il fait enfin les gros titres, Al Adamson laisse au monde une œuvre aussi insolite et macabre que sa disparition.
États-Unis / 2019 / 100 min / VOSTFR / Documentaire
Réalisation : David Gregory – Production : David Gregory, Heather Buckley, Nicole Mikuzis pour Severin Films – Photographie : Jim Kunz – Montage : Michael Capone, Mark Hartley – Musique : Mark Raskin – Distribution : Severin Films
Avec : Al Adamson, Samuel M. Sherman, Chris Poggiali, Ken Adamson, Ewing Miles Brown, David Konow, Michael J. Weldon, Robert Dix, R. Michael Stringer, Michael Ferris, Gary Kent, John ‘Bud’ Cardos, Greydon Clark, Fred Olen Ray, Vilmos Zsigmond, Russ Tamblyn, Zandor Vorkov…
Réalisation : Shoko Hara – Scénario : Simon Thummet – Production : Stefan Michel – Direction artistique : Shoko Hara – Montage : Tobias Wilhelmer – Musique : Chiara Strickland – Distribution : Miyu Distribution
Corée du Sud / 1998 / 98 min / DCP / VOSTFR / Comédie noire
« La famille Kang gère une auberge de voyageurs dans une contrée perdue au milieu des montagnes. Leur premier client se suicide et la famille décide d’étouffer l’affaire pour ne pas porter préjudice aux affaires. Ce qui déclenche une série d’évènements macabres… »
Corée du Sud / 1998 / 98 min / DCP / VOSTFR / Comédie noire
Réalisation : Kim Jee-woon
Production : Lee Eun, Lee Mi-yun – Scénario : Kim Jee-woon – Photographie : Jeong Kwang-seok – Montage : Ko Im-pyo – Musique : Jo Yeong-wook – Distribution : Splendor Films
Avec : Park In-hwan (Kang Tae-gu, le père), Na Moon-hee (Mrs Kang, la mère), Song Kang-ho (Kang Yeong-min, le fils), Choi Min-sik (Kang Chang-ku, l’oncle), Ho-kyung Go (Kang Mi-na, la sœur), Lee Yun-seong (Kang Mi-su, la sœur)…
France – Cameroun / 1984 / 87 min / HD / Policier * Bruceploitation
Avec : Alphonse Beni (Inspecteur Baïko), Bruce Le [Huang Kin-lung] (Bruce), France L. Colletin, Ariane Kah, Paco Rabanne…
L’incorruptible inspecteur Baïko est chargé d’enquêter sur l’assassinat d’une jeune femme. Entre Paris et Yaoundé, il découvre un réseau de corruption où se mêlent intrigues politico-économiques et sorcellerie.
« […] comme d’habitude, le film paraît construit avec les moyens (très maigres) du bord. L’acteur/réalisateur recourt beaucoup au placement de produits pour financer ses métrages. Beni visite ainsi une usine de bière ou commande du Vat 69 dans des scènes complètement inutiles mais indispensables pour les financiers.
Étrangement, Beni […] semble posséder beaucoup de « contacts » dans les milieux du cinéma… et même au-delà. Pour Cameroun Connection, il s’assure ainsi la participation du couturier Paco Rabanne, probablement rencontré dans une soirée branchée. Mieux, grâce à ses liens avec la bande d’Eurociné, il engage Bruce Le (qui avait tourné en France son Bruce contre-attaque). Acteur incontournable de la bruceploitation, Huang Kin Lung, alias Bruce Le (c’est plus vendeur), débute à la Shaw Brothers avant d’adopter son pseudonyme à une époque où fleurissent les Bruce Li et autre Dragon Lee. »
Séance unique proposée par Cannibale Peluche dans le cadre de la 25e édition du Mois du film documentaire
En présence de Bruce No/Stéphane Noguès, ceinture noire 7e degré en Bruceploitation, auteur de Bruce is Back – L’attaque du clone et Fist of Bruce Li.
LUNDI 25 NOVEMBRE 2024 // 19 H 00
Salle Aquilon – Fabrique Atrium – 117, avenue du 8 mai 1945 – Le Havre – Entrée libre
Un film de David Gregory
États-Unis / 2023 / 94 min / HD / VOSTFR / Documentaire
Dès les heures qui ont suivi les funérailles de Bruce Lee, en 1973, les studios de cinéma de Hong Kong ont lancé la production de centaines de biopics non autorisés, de spin-offs et de contrefaçons propulsant en vedette – et en compétition – une kyrielle de sosies de « Petit Dragon ». Durant une décennie, la « Bruceploitation » allait devenir un filon incontournable du cinéma populaire mondial. David Gregory – réalisateur primé pour ses documentaires LOST SOUL: THE DOOMED JOURNEY OF RICHARD STANLEY’S ISLAND OF DR. MOREAU et BLOOD & FLESH: THE REEL LIFE & GHASTLY DEATH OF AL ADAMSON – revient sur ce fascinant phénomène en compagnie de Bruce Li, Bruce Le, Bruce Liang et Dragon Lee ainsi que des légendes du cinéma d’arts martiaux Angela Mao, David Chiang, Phillip Ko and Sammo Hung, mais aussi de producteurs, réalisateurs, distributeurs et experts – sans négliger bien sûr l’exhumation d’une copieuse quantité d’extraits des films en question ! – afin de donner pour la première fois un coup de projecteur sur l’histoire et l’héritage controversés de l’un des sous-genres les plus bizarres de l’histoire du cinéma.
Japon / 1988 / 94 min / DCP / VOSTFR / Thriller horrifique
Femme au foyer, Yasuko Honda vit avec son mari et son fils dans un grand immeuble d’un quartier résidentiel. Régulièrement harcelée par les démarcheurs et les canulars téléphoniques, la jeune femme, excédée, finit par claquer la porte sur les doigts d’un vendeur. Choqué, celui-ci refuse d’en rester là. Sa vengeance se mue bientôt en véritable obsession…
« Derrière une esthétique apparemment sans éclat, Door enferme son héroïne dans un monde amidonné pour mieux l’éclabousser au sens propre et au figuré : comme si on avait poussé Jeanne Dielman dans un escalier polanskien, Takahashi égare le spectateur au gré de situations inconfortables avec une victime et un stalker qui, durant un temps, se cherchent sans savoir à quoi ils ressemblent… jusqu’au moment où le bourreau met enfin visage sur sa cible. »
« Jane souffre d’haptophobie (la peur irraisonnée du contact physique). Tourmentée par des années de réclusion, elle commande en ligne une poupée réaliste qui va remplir un rôle de compagnon… jusqu’à ce que leur relation bascule dans le cauchemar. »
Sur une île inhabitée des Cornouailles, une bénévole passionnée de vie sauvage se livre à des observations quotidiennes sur une fleur rare. Sa vie est hypnotique dans sa monotonie, elle répète les mêmes gestes jour après jour, comme un rituel. Au fur et à mesure, des sons et des images provenant d’autres temporalités commencent à s’infiltrer, perturbant progressivement son équilibre.
« […] le spectateur est d’emblée médusé par la splendeur de tous les plans, dont chacun semble faire partie d’un grand tout, qu’il soit large paysage ou insert de détail. Le secret est peut-être que le réalisateur ne s’impose aucune règle rigide. Enys Men (“l’île de pierre” en langue cornique) est souvent muet, mais il y a néanmoins quelques dialogues, quand l’héroïne communique par radio ou parle avec d’étrange figures. Le grain vintage du 16 mm ne rime pas avec image délavée, la pellicule autorisant au contraire des couleurs très franches. L’ambiance contemplative n’interdit pas des coups de zoom sidérants, ou des accélérations stroboscopiques du montage. Le résultat est un rythme véritablement hypnotique, qui donne au spectateur la rare impression de s’installer au sein du film. »
Gilles Esposito in MadMovies no 381, avril 2024.
ENYS MEN
Royaume-Uni / 2022 / 91 min / DCP/ VOSTFR / Fantastique / Réalisation : Mark Jenkin / Production : Denzil Monk pour Bosena, Johnny Fewings, Kate Byers, Linn Waite / Scénario : Mark Jenkin / Photographie : Mark Jenkin / Montage image : Mark Jenkin / Montage son : Mark Jenkin / Effets spéciaux : Morgan Kimber / Musique : Mark Jenkin
Avec : Mary Woodvine (la biologiste), Edward Rowe (le marin), Flo Crowe (la fille), John Woodvine (le pasteur), Joe Gray (le mineur)…
Distribution : ED Distribution
BIENTÔT DES INFOS SUR (à noter) :
La séance avec Jean-Manuel Costa à La Forge mercredi 23 octobre après-midi
la séance d’Halloween au Studio le 31 octobre avec Door (Banmei Takahashi, 1988)
la projection d’Enter the Clones of Bruce à la fabrique ATRIUM, lundi 25 novembre, pour le Mois du doc
L’ENFER DES ARMES
Séance présentée par Cannibale Peluche
JEUDI 26 SEPTEMBRE À 20H30
Cinéma Le Studio / 3, rue du Général Sarrail – Le Havre
[第一類型危險 / Dangerous Encounter – 1st Kind / Don’t Play with Fire]
Un film de Tsui Hark / Hong Kong / 1980 / 95 min / DCP / Restauration 2K / VOSTFR / Thriller enragé
Hongkong, 1980. Une jeune fille pousse trois jeunes garçons, responsables d’un meurtre, dans une dérive meurtrière et nihiliste.
« L’Enfer des armes, c’est un peu La Fureur de vivre post-déferlante punk. Une œuvre torturée et inspirée, à la fois trash et incroyablement stylisée, qui appartient à la catégorie des Profondo Rosso, Massacre à la tronçonneuse, Mad Max ou Cruising. On y retrouve (en vrac) un attirail gay-S.M., des ambiances glauques, une attirance pour l’ambivalence morale et la décadence fin de siècle qui caractérisent ces films d’une autre époque où le cinéma savait encore se montrer à la fois divertissant, provocant et adulte. »
David Martinez in HK Orient Extrême Cinéma no 11, juin 1999.
Production : Fung Wing-fat, Fotocine Film Production Limited
Scénario : Tsui Hark, Szeto Cheuk-hon
Photographie : David Chung Chi-man
Montage : John Chow Cheung-kan, Woo Wai-chi
Direction artistique : Tony Au Ting-ping
Direction des combats : Tony Ching Siu-tung
Musique : Tang Siu-lam, Yu Leun et quelques autres…
Avec : Lo Lieh (Tan), Lin Chen-chi (Pearl), Albert Au Shui-keung (Paul), Lung Tin-sang (Lung), Paul Che Biu-law (Ko), Ray Lui Leung-wai (l’inspecteur Lui), Bruce Baron (Bruce), Pierre Tremblay (un des hommes de Nigel)…
Distribution : Splendor Films
À noter dès à présent dans vos agendas : Enys Men, aux cinéma les Arts à Montivilliers lundi le 7 octobre
La dernière soirée de la saison Cannibale Peluche aura lieu ce vendredi 28 juin au Bistrot (116, Avenue René Coty, Le Havre) à 20 heures, avec « Les Cinématorgiaques », soit : un robuste blind test fouillant le cinéma indien en trois manches ; les exploits de super-héroïnes point trop Marvel mais pas moins méritantes ; des bandes-annonces de films des défuntes salles de quartier, d’un goût délicieusement épouvantable comme on n’en fait hélas plus ; et quelques trépas absurdes surgis des enfers du cinéma Bis. Du mauvais goût à la pelle, une absence totale de scrupules !!!
Que vous veniez vous attabler pour la soirée ou nous saluer en passant, tenter de gagner l’intégralité des formidables DVD mis en jeu ou simplement profiter du spectacle, vous gaver d’images et de sons ou picorer des extraits entre deux rafraîchissements, nous vous y attendons nombreuses et nombreux !
FURIOSA : UNE SAGA MAD MAX
Séance présentée par Cannibale Peluche
LUNDI 17 JUIN 2024 // 20 H 30
Cinéma Les Arts -2, rue des Verdiers – Montivilliers – www.les-arts-cinema.comInterdit – 12 ans – Tarif unique : 5,70 €
Un film de George MILLER
Australie – États-Unis / 2024 / 148 min / DCP / VOSTFR / Épopée postapocalyptique
Dans un monde en déclin, la jeune Furiosa est arrachée à la Terre Verte et capturée par une horde de motards dirigée par le redoutable Dementus. Alors qu’elle tente de survivre à la Désolation, à Immortan Joe et de retrouver le chemin de chez elle, Furiosa n’a qu’une seule obsession : la vengeance.
(Synopsis : newsroom.warnerbros.fr/furiosa)
« En regardant ce film, la façon dont il grandit au fur et à mesure de sa projection, dont il vous emporte comme un torrent, on a l’impression d’être le lecteur d’un vieux grimoire retrouvé dans les sables de l’outback australien – une collection de récits immémoriaux, brutaux, très violents, venus d’un lointain âge de pierre qui ressemblerait aussi beaucoup à notre futur imminent. Trop heureux de cette découverte miraculeuse, on le parcourt halluciné, presque incrédule, les cheveux dressés sur la tête et les yeux injectés de sang. » (Frédéric Foubert – www.premiere.fr)
Australie – États-Unis / 2024 / 148 min / DCP / VOSTFR / Épopée postapocalyptique
Réalisation : George Miller -Production : George Miller, Doug Mitchell, Rachael Gill, Dean Hood ; Pete Chiappetta, Andrew Lary, Anthony Tittanegro pour Domain Entertainment -Scénario : George Miller, Nick Lathouris -Photographie : Simon Duggan -Montage : Eliot Knapman, Margaret Sixel -Direction artistique : Sophie Nash, Nicholas Dare, Jacinta Leong -Musique : Tom Holkenborg
Avec : Anya Taylor-Joy (Furiosa), Chris Hemsworth (Dementus), Prétorien Jack (Tom Burke), Alyla Browne (Furiosa, enfant), George Shevtsov (l’Homme-Histoire), Lachy Hulme (Immortan Joe/Rizzdale Pell), John Howard (le Mange-Personne), Angus Sampson (Organic Mechanic), Charlee Fraser (Mary Jabassa), Elsa Pataky (la générale Vuvalini/Mr Norton)…
Distribution : Warner Bros.
MAD GOD
Séance unique présentée par Cannibale Peluche
MARDI 7 MAI 2024 // 20 H 30 – Cinéma Les Arts au 2, rue des Verdiers – Montivilliers
Tous publics avec avertissement – Tarif unique : 5,70 €
Un film de Phil TIPPETT
États-Unis / 2021 / 83 min / DCP / Animation / Science-fiction / Dark Fantasy
Un Assassin surgit des abysses dans une cloche à plongée et s’enfonce au cœur d’un univers infernal peuplé de créatures mutantes et de scientifiques fous. Bientôt capturé, il devient la victime du monde qu’il est chargé de détruire…
Synopsis : carlottafilms.com/films/mad-god
« Impossible de décrire “Mad God”. Pour moi, c’est comme créer un récit que le public va lui-même compléter. Tous les objets sont très identifiables du point de vue de notre expérience quotidienne, mais ils sont assemblés de manière plutôt brisée et reconfigurée. […] La forme finale de “Mad God”, c’est le souvenir qu’on en a après visionnage ; c’est comme se réveiller et explorer le souvenir d’un rêve qu’on vient de faire. C’est ça, l’expérience. Pas le film lui-même – le film est seulement un moyen d’y parvenir. » (Phil TIPPETT– Propos extraits et traduits du dossier de presse américain.
États-Unis / 2021 / 83 min / DCP / Animation / Science-fiction / Dark Fantasy
Réalisation : Phil Tippett – Production : Phil Tippett, Jack Morrissey, David Berry, Jules Roman, Sanjay Das, Gary Mundell, Lisa Cooke, Colin Geddes, Katarina Gligorijevic, Joshua Sobel -Scénario : Phil Tippett -Photographie : Phil Tippett, Chris Morley -Montage : Michael Cavanaugh, Ken Rogerson -Direction artistique : Phil Tippett -Musique : Dan Wool
Avec : Alex Cox (le Dernier homme), Niketa Roman (l’infirmière/sorcière), Satish Ratakonda (le chirurgien), Hans Brekke (un assassin), Brett Foxwell (la victime), Jake Freytag (un assassin), Harper Gibbons (un singe en cage), Tom Gibbons (l’alchimiste)…
Une entité maléfique et énigmatique plonge une famille dans la tourmente… Dans l’incapacité d’assister au récital de violon de sa fille, Ian, son père, est hanté par une série de cauchemars prophétiques qui semblent annoncer une tragédie imminente. Les forces obscures se rassemblent-elles pour se déchaîner contre lui ?
Royaume-Uni / 1981 / 89 min / DCP / VOSTFR / Fantastique – Réalisation : Lindsey C. Vickers – Production : Tom Sachs, Claude Hudson, Ken Julian – Scénario : Lindsey C. Vickers – Photographie : Brian West – Direction artistique : John Roberts – Montage : Sean Barton – Musique : Trevor Jones
Avec : Edward Woodward (Ian), Jane Merrow (Dianna), Samantha Weysom (Joanne), John Judd (Mark), Alan Stuart (l’homme sur la route), Auriol Goldingham (l’écolière), Pamela Rose (la réceptionniste)…
Distribution : Les Films du Camélia
L’ENFER DES ARMES
Jeudi 22 février « L’enfer des armes » de Tsui Hark
Bientôt des précisions !
CONANN
Séance présentée par Cannibale Peluche
JEUDI 11 JANVIER 2024 // 20 H 30
Cinéma Les Arts -2, rue des Verdiers – Montivilliers
Interdit – 12 ans avec avertissement -Tarif unique : 5,70 €
Un film de Bertrand Mandico
France-Belgique-Luxembourg / 2023 / 105 min / DCP / Fantastique
Parcourant les abîmes, le chien des enfers Rainer raconte les six vies de Conann, perpétuellement mise à mort par son propre avenir, à travers les époques, les mythes et les âges. Depuis son enfance, esclave de Sanja et de sa horde barbare, jusqu’à son accession aux sommets de la cruauté aux portes de notre monde.
Production : Emmanuel Chaumet pour Ecce Films, Gilles Chanial pour Les Films Fauves, Avi Amar pour Floréal Films, Olivier Dubois pour Novak Prod, Antoine Garnier pour Orphée Films, Nanterre-Amandiers – Centre dramatique national
Scénario : Bertrand Mandico – Photographie : Nicolas Eveilleau -Chef décoratrice : Anna Le Mouël -Montage : Laure Saint-Marc -Musique : Pierre Desprats
Avec : Elina Löwensohn (Rainer, le chien des enfers), Christa Theret (Conann à 25 ans), Julia Riedler (Sanja), Claire Duburcq (Conann à 15 ans), Sandra Parfait (Conann à 35 ans), Agata Buzek (Conann à 45 ans), Nathalie Richard (Conann à 55 ans), Françoise Brion (Conann reine et morte), Audrey Bonnet (Cimère), Christophe Bier (Octavia), Michaël Erpelding (Olympia), Lucas Faulong (Himla), Karoline Rose Sun (Ultra Lux), Holly-Rose Clegg (Uma Porn)…